Oser toucher un rêve

Le 8 décembre dernier, j’annonçais à Daniel Clément (le « genou » de Pointe-aux-Trembles de la fameuse équipe des Pépères à vélo) que je me lançais dans un sérieux entraînement pour participer au Grand défi Pierre Lavoie. Je lui exprimais alors mes doutes et mes espoirs: J’aime mieux essayer de toucher à un rêve que de regretter de ne pas avoir saisi l’occasion. Et ce serait avec le vélo de Benoit.

On vit tous nos deuils à notre façon. Pour moi, dès le début, il était très clair que nous nous préparerions et nous compléterions ce défi à deux. La figurine du Capitaine Haddock à mon cou (j’avais donné à Benoit le surnom du Capitaine Haddock à vélo à une époque), nous avons parcouru, lui et moi, en fin de semaine plus de 350 km, littéralement par monts et par vaux, le matin, l’après-midi, le soir et même la nuit. La température était magnifique, parfois un peu froide mais jamais trop chaude, pas trop venteuse. Y aurait-il eu une intervention spéciale dans le ciel à ce sujet? Chose sûre, pour respecter son conseil souvent offert, je me suis assuré d’ouvrir grands les yeux et de m’abreuver d’images de tous les moments de cet événement.

Il reste moins de 8 km à rouler. Suite à une longue montée, nous arrivons près du parlement. Je sais que ce défi est pratiquement terminé, il n’y a plus de difficulté devant et je laisse planer mon esprit. Je remercie Marie qui, en novembre dernier, a vu l’occasion et m’a incité à exprimer mon intérêt. Je remercie Juliette, (c’était facile, elle était à côté de moi), pour m’avoir fait confiance malgré de petits problèmes de santé récents. Je pense au plaisir de m’être entraîné, sérieusement, avec Dominique qui a connu un défi sensationnel, à la pure joie de revoir Daniel et Jessica qui ont participé à la Boucle. Aux encouragements de vous tous, par quelques mots, des dons, de nombreuses réactions sur Facebook ou par la lecture de ce blogue.

Il ne reste que quelques mètres. Virage à gauche, un grand tapis rouge est déployé pour nous recevoir. Le bruit des acclamations de la foule des amis et parents est assourdissant et malgré tout, j’entends Marie qui crie mon nom. Elle est avec plein de gens que j’aime. Je touche à la figurine du Capitaine Haddock…on l’a fait!

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Visualisation

La ligne de départ est juste devant, 5 dodos devant. Selon Juliette, nos assignations « sont coulées dans le jell-o ». Tout peut changer, même au dernier moment. Imaginons quand même, avec ce que nous savons aujourd’hui, ce que ça pourrait donner.

Jour 1, vendredi 14 juin, selon Météo Média, 23C, ensoleillé avec quelques averses. Pas de préoccupation particulière. L’événement commence à 9h00 par une première sortie « d’échauffement », pour tous, une boucle de 21 km à partir de l’Université Laval sur Grande-Allée, entrée au Vieux-Québec par la porte Saint-Louis, passage près du Château Frontenac et retour par la Promenade Samuel-De Champlain. J’ai l’impression que mon assistance électrique sera un peu sollicitée dans la Côte-à-Gignac (rien à voir avec Fernand semble-t-il), dénivelé de 220 m (environ 100 m de plus que le Mont-Royal). Arrivée prévue pour 10h08 (!!!), repos…pour moi…

Je reprends la route, parcours 3, à 16h54 (la précision de l’horaire est impressionnante), avec ma collègue Valérie, pour un parcours de 64,4 km surtout par le chemin du Roy par routes pittoresques et villages charmants jusqu’à Saint-Augustin-de-Desmaures et retour à 19h52 (!!!). Encore une bonne montée, par l’avenue des Gouverneurs, juste avant l’arrivée. Petit souper et petit dodo…pour moi…

Jour 2, samedi 15 juin, selon Météo Média, même chose que la veille. Tout l’entrainement de cet hiver servira à cette seule journée. Je remonte en selle, seul de mon équipe, à 2h01, parcours 5, pour une sortie nocturne de 66,5 km autour de la rivière Chaudière sur la rive sud du fleuve. J’ai bien hâte de voir l’accueil lumineux dans les villages. Arrivée prévue à 4h50 après avoir remonté, encore, l’avenue des Gouverneurs. Je me dépêche à brancher le vélo et essaie un dodo court et très rapide…

À 8h00, 3h10 après mon arrivée de tantôt, c’est le départ de la Boucle. Tous les participants y seront. Mon teint sera probablement plus pâle que pour les autres membres de l’équipe mais j’aurai le grand plaisir de revoir Daniel et Jessica, de la fameuse équipe des Pépères à vélo. 130 km sur la rive-sud entre Lévis et Lotbinière. Contrairement aux autres étapes, ce n’est pas un parcours chronométrée. Nous n’avons pas à se suivre en peloton serré. J’aimerais être de retour au village des cyclistes vers 15h et après des célébrations de bon aloi me faufiler vers mon lit pour un bon bout. Long dodo…

Jour 3, dimanche 16 juin, selon Météo Média, même chose que la veille et l’avant-veille mais pas de pluie! Grasse matinée, mon dimanche commencera à 11h12 avec Dominique pour un circuit de 85,3 km en direction de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, parcours 11. Un paysage urbain et rural autour de la Jacques-Cartier et un retour avec une toute petite montée. Arrivée prévue à 14h46. Pas de dodo, branchement du vélo et juste l’énervement de la fin à venir.

À 16h, on roule tous en reprenant la boucle du début, 21km, mais en sens inverse. J’imagine une parcours très émotif dans la beauté de Québec avec une arrivée festive et des yeux un peu mouillés. Marie sera là et j’aurai le capitaine Haddock de Benoit au cou. Félix et Antoine y seront peut-être aussi ou m’appelleront. J’aurai une pensée pour ma famille élargie et vous tous qui m’avez encouragé par un bon mot, une question ou un don. Un moment à mettre dans mes trésors de beaux moments.

5 dodos…

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Un commentaire

Début d’équipe

Dimanche, 2 juin 2024, c’était la première fois que nous, les Épicuriennes, roulions ensemble pour toute une sortie. Le parcours choisi a testé notre énergie, notre moral et le plaisir de rouler ensemble: une boucle en partance du village de Lac Supérieur, en passant par la route du Nordet, jusqu’à St-Donat pour le dîner et retour en passant par de petites routes autour du village de Lantier. 89 km, chaleur surprenante d’un début d’été, 6 longues montées pour un dénivelé total de près de 1 100 m, des encouragements et beaucoup de sourires.

Juste avant d’entreprendre une descente

J’aime être en équipe. Le phénomène de mettre ensemble les forces pour suppléer aux faiblesses individuelles m’a toujours fasciné. Ce fut d’ailleurs l’élément majeur de ma carrière de gestionnaire, créer des environnements de travail où chacun pouvait contribuer à sa pleine valeur. À vélo, le travail d’équipe est moins évident surtout dans un parcours aussi accidenté que celui d’hier. C’est là que les encouragements, des arrêts plus fréquents et beaucoup de sourires et de rires deviennent essentiels. Pour moi, après un Nordet exigeant, le diner à la boulangerie de Saint-Donat marque le début d’un groupe qui aimera rouler ensemble:

Manger une tarte de la Boulangerie St-Donat à St-Donat!

J’ai trouvé les 50 km de l’après-midi plus ardus malgré un dénivelé un peu moins élevé. Je dois être un cycliste du matin. J’ai pourtant bien roulé et géré la batterie de mon assistance électrique mais mon niveau d’énergie était définitivement plus à la baisse. Encore là, le soutien des coéquipiers a fait son œuvre. Arrivé à notre point de départ, j’étais fatigué, comme pour un parcours de 89 km mais j’aurais pu rouler sûrement encore…un peu. À l’arrivée de chacun(e), on se félicite et on souligne les bons moments de chacun(e). À une dizaine de jours du Grand défi Pierre Lavoie, j’aime le groupe que nous formons et j’aime en faire partie.

Sourires de la fin de randonnée…en ordre de grandeur (ou presque, grâce à Valérie qui s’est un peu penchée)!
Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Défi cyclo-myélome

Il y a 10 ans, en 2014, les Pépères à vélo faisaient leur plus importante sortie en groupe. Nous étions 8 cette année là pour remettre 23 000$ à l’Hôpital juif de Montréal lors du Défi pour vaincre le cancer commandité par la compagnie Enbridge. Pour les mémoires défaillantes ou les amoureux du passé, voici l’histoire (et des photos!!!) de cette glorieuse aventure.

Depuis, le groupe s’est impliqué dans d’autres activités de levée de fonds avec l’ajout de quelques membres, le décès de Benoit et le déménagement d’autres, vers la rive sud, Québec et le Bas St-Laurent. Sachez, chers amis, que tous ensembles nous avons vécu de beaux moments et nous avons recueilli près de 100 000$ pour différents organisations.

Une de celles-ci est la Chaire du myélome multiple, qui depuis 12 ans, recueille des fonds pour soutenir la recherche pour trouver un remède à ce cancer. Et si ce remède pouvait ouvrir la porte à la guérison aussi d’autres formes de cancer…Il y a aussi le grand plaisir de retrouver Maryse et Francine, les deux infatigables organisatrices et d’autres Pépères pour le tout simple bonheur de rouler ensemble. Voici d’ailleurs ce que nous avions l’air AVANT le départ:

Comme vous le voyez, il ne faisait pas seulement beau dans le ciel! Françoise et Marie, conjointes respectives de Dominique et moi y étaient aussi, comme bénévoles au premier point de ravitaillement. 80 km de montées et descentes et parfois même quelques plats (raboteux) dans la région de Saint-Ignace-de-Standbridge. La récompense de l’entrainement est de pouvoir parcourir ces difficultés et ces distances avec une certaine forme de plaisir. D’ailleurs si nous avions pris un autre auto-portrait après, il aurait été semblable… à quelques sueurs près.

Je lance donc une invitation, aux Pépères et aux autres, si la tendance se maintient le prochain Défi cyclo-myélome sera le 24 mai 2025.

___________________

Bonne fête, Dominique, une façon spectaculaire de souligner son 60ème anniversaire de naissance!

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Faire face à mes doutes

Aller rouler au parc de la Mauricie, dénivelé pour un circuit de 70 km, 1255m (environ 6 fois le Mont-Royal par Camilien-Houde).

Juliette y tenait beaucoup, elle aura des parcours longs et pentus lors du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL). Dominique voulait « faire de la côte » mais l’idée d’être seul avec Juliette et son copain, aussi athlètes l’une que l’autre, le stressait au point d’hésiter à y aller. Pour ma part, j’étais sûr de ne pas vouloir y aller. Même avec le vélo à assistance électrique, je ne voulais pas souffrir dans ces montées et, surtout, je ne voulais pas souffrir face à mes coéquipiers, j’avais un sévère trac.

C’est là que nos blondes respectives, Marie dans mon cas et Françoise dans le cas de Dominique, chacune de leur côté, se sont mises sur notre cas. Après quelques minutes de discussion, Marie me demande: n’y aura-t-il pas des côtes dans les parcours que tu auras au GDPL?

J’ai horreur de me faire servir une logique imparable que j’aurais sûrement utilisée pour convaincre quelqu’un d’autre. Je communique mon changement de décision à Dominique qui est bien heureux de donner raison à Françoise et ne pas être le seul de sa génération pour cette randonnée.

Le temps était superbe, le vent, présent mais raisonnable, les côtes étaient hautes, nombreuses, nécessitant beaucoup d’effort en montée et des descentes vertigineuses un peu épeurantes, pour moi. Et pourtant, j’y prends plaisir. Bien sûr que je suis à la traîne par rapport aux autres mais pas tant que ça. L’assistance électrique aussi travaille fort, après 3 heures de ces montagnes russes, la batterie est presqu’à plat, mais pas totalement moi. J’arrive au stationnement à côté de Dominique, sourire aux lèvres, accueilli par les « high five » de Juliette et son copain.

Photo prise par Dominique après quelques minutes d’arrêt en haut d’une côte (d’où le sourire).

Grâce à Marie, j’ai fait face à mes doutes. Ils sont encore là mais moins exubérants. En sirotant mon martini du dimanche soir, je vivais la douce satisfaction d’une bien belle journée.

____________

La semaine prochaine, je vous écris lundi. Je serai au Défi cyclo-myélome samedi et au Défi métropolitain dimanche.

____________

Nous avons réussi (vous faites partie du Nous). Nous avons atteint tous nos objectifs du Grand Défi Pierre Lavoie et du Défi cyclo-myélome. Voici quand même les liens, si vous souhaitez contribuer à nous faire dépasser nos objectifs.

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je me ferai le plaisir de vous écrire pour vous remercier chaleureusement. Vous recevrez même du GDPL un reçu pour vos impôts de l’an prochain. Mais ça vous le savez, n’est-ce pas?

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Rouler autrement

Grosse semaine: découvrir le fonctionnement complet de l’assistance électrique de mon vélo, savourer le bonheur de rouler au soleil et trouver du plaisir dans l’adaptation à rouler autrement.

Il y a un bouton sur le cadre de mon vélo. Si je pèse dessus, il devient vert pendant quelques secondes et revient au blanc. Si je pèse deux fois, il deviendra orange avant de revenir au blanc. Je peux même peser trois fois, il deviendra rouge et reviendra au blanc. J’avais compris que le vert signifie une assistance douce, l’orange, intermédiaire et le rouge maximum. Mais à quoi servait le blanc??? Le mystère s’est épaissi quand après plusieurs kilomètres, le blanc est devenu vert.

La solution était sur Internet (évidemment). Le blanc veut dire que j’ai plus de 75% de charge de la batterie. Le vert entre 50 et 75% et ainsi de suite pour l’orange et le rouge. Ma plus grande découverte a toutefois été de réaliser que je n’avais jamais utilisé plus de 50% de ma batterie dans aucune de mes sortie jusqu`à présent…intéressant (pour moi en tout cas).

La fameuse sortie remise à cause de la pluie et du froid dimanche dernier a eu lieu hier avec une fraîcheur printanière et un superbe soleil. Dominique, Juliette et moi avions un sourire béat dans le visage pendant plus de 70 km. Voici d’ailleurs ce dynamique trio en pause au parc complétement à l’est de Laval :

Rouler derrière Dominique et Juliette a été source d’humilité avant d’y trouver le plaisir. Jusqu’à maintenant, je comprenais qu’à vélo, il y a toujours quelqu’un (dans mon cas, plusieurs quelqu’un) qui roule plus vite et/ou plus longtemps que toi. Depuis que j’ai un pacemaker (je souffre d’arythmie) et que je me suis mis à m’entrainer sérieusement, je pensais avoir repris la forme. Et je n’avais pas tort. Mais mes deux comparses aussi sont très en forme! Présentement, je roule autour de 27 km/h. Eux, ils roulent à plus de 30km/h. Ce qui semble une différence minime est ÉNORME sur 1 heure.

J’ai donc compris qu’il fallait mettre mon orgueil de côté et l’assistance électrique à intermédiaire pour les rattraper et pouvoir jaser. Dans quelques montées, j’ai même poussé l’audace à aller me mettre en tête. Je les soupçonne toutefois d’avoir fait preuve de bienveillance à mon égard et d’en profiter pour reprendre leur souffle. C’est la beauté d’une équipe. Chacun contribue selon sa capacité. Je fais partie d’une bonne équipe!

_______

Voici les liens, pour vos contributions à nous faire dépasser nos objectifs. Grâce à un nouveau don, nous ne sommes plus qu’à 65$ de l’objectif qui nous permettrait d’offrir 8 000$ à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous:

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je me ferai le plaisir de vous écrire pour vous remercier chaleureusement. Vous recevrez même du GDPL un reçu pour vos impôts de l’an prochain. Mais ça vous le savez, n’est-ce pas?

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Ma carrière de rouleur sous la pluie se termine le 16 juin…au plus tard

On tue la une!

J’avais écrit ma chronique hier après-midi pour ne pas avoir à me presser cet après-midi.

Lors d’une réunion en début de semaine, on avait décidé qu’aujourd’hui, 5 mai, serait notre première sortie des Épicuriennes. Sarah-Maude étant bénévole pour une course dans son coin de la rive-sud, ne pourra se joindre à nous ce matin là, on se reprendra. Hier soir, Valérie, la sage du groupe, pense qu’il pleuvra beaucoup, elle choisit de rouler plus tôt, près de chez elle … sur Camilien-Houde!

La météo DE CE MATIN prévoyait un temps nuageux et venteux mais pas de pluie avant l’après-midi. Juliette, Dominique et moi se donnons rendez-vous à l’entrée de la piste cyclable du pont de la 25. Pour Dominique et moi, c’est facile, c’est un de nos points de rencontre régulier. Quelques petites gouttes atterrissent dans les fenêtres avant mon départ. J’en profite pour mettre mes vêtements de pluie. C’est mieux maintenant que le jour du Grand défi. S’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, j’aurai six semaines pour trouver des correctifs.

Dominique et moi arrivons presque en même temps. Encore une fois, nous nous sommes habillés de façon semblable. Nos cerveaux cyclistes semblent bien synchronisés. Juliette nous écris. Elle est en route mais s’est un peu égarée, un retard est à prévoir. Ce contretemps sera probablement bénéfique au reste de notre journée. Il pleut, vente et fait de plus en plus froid. À l’arrivée de Juliette, nous décidons de retourner chacun à la maison. L’assistance électrique, c’est très utile dans une côte en montant contre vent et pluie!

Tous mes vêtements sèchent dans la salle de lavage. Je sors d’une longue douche chaude. Je sais que dans le passé, il y a eu plusieurs étapes du Grand défi sous la pluie. S’il faut le faire, je le ferai mais ce sera tout. Plus jamais, après, je ne roulerai de façon volontaire sous la flotte. Si je l’oublie, svp me le rappeler! Au fait, pour juin prochain, comment ça sèche des vêtements mouillés dans une tente?

Vous aurez ma chronique écrite hier quelque part au moi de mai. D’ici là, j’étendrai plusieurs chapelets sur la corde à linge et prierai pour entamer les bouteilles de crème solaire achetées en vente cet hiver.

_______

Voici les liens, pour vos contributions à nous faire dépasser nos objectifs. Nous sommes toujours à 140$ de pouvoir offrir 8 000$ à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous:

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je me ferai le plaisir de vous écrire pour vous remercier chaleureusement. Vous recevrez même du GDPL un reçu pour vos impôts de l’an prochain.

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Les bas et les hauts de la dureté du mental

Cette semaine, nous avons reçu la carte des parcours du Grand défi Pierre Lavoie. Tout ce travail d’entrainement depuis janvier avait maintenant un objectif concret, une image parfois excitante, effrayante à d’autres moments.

Depuis 16 semaines, 5 jours par semaine, 1h30 par jour de vélo stationnaire, de musculation et de push-up. Renforcer les genoux, le cou, le bas du dos, la capacité cardio-pulmonaire, c’est beaucoup mais est-ce que ce sera assez? Presque 7 semaines encore avant la première étape, peut-être assez de temps pour peaufiner cette préparation mais sûrement amplement de temps pour entretenir le trac avant l’événement.

Jeudi 11h, je suis dans la salle de musculation pour une 45ème fois (ben oui, je note chaque date d’entraînement). J’exécute mécaniquement les exercices que notre capitaine m’a proposé…il y a 4 mois. À midi, je m’assois sur mon vélo de spinning pour une autre session. Heureusement, l’animatrice est enjouée et réussit à me faire oublier mon « blues » de performance. Je finis la séance en sueur et en sourire.

Puis hier, 75 km dans la région de l’Assomption – Mascouche avec Dominique, les 20 derniers avec quelques bonnes petites montées contre un vent persistant dans un ciel surtout ensoleillé. C’était la première fois depuis mai dernier que je brisais la limite de 60 km pour une sortie. Mon pacemaker n’a rien fait de particulier pour souligner cet « exploit » mais arrivé chez moi, je suis descendu du vélo, fermé le poing droit et crié très fort dans ma tête un « Yesssss » silencieux.

_______________

Voici les liens, pour vos contributions à nous faire dépasser nos objectifs. Nous sommes à 140$ de pouvoir offrir 8 000$ à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous:

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je me ferai le plaisir de vous écrire pour vous remercier chaleureusement. Vous recevrez même du GDPL un reçu pour vos impôts de l’an prochain.

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Rouler avec ma tuque sur la tête (et c’était nécessaire!)

Dimanche, 21 avril, Dominique et moi avions décidé, depuis quelques jours, que c’était la journée de nos débuts ensemble à l’extérieur. Ce qu’il ne savait pas c’est que cette sortie avec lui me permettrait de faire face à mes doutes sur mes capacités à réussir cette aventure du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL).

Selon Météomédia, à 10h, heure où nous nous sommes rejoints à la piste cyclable du pont de la 25, il faisait 6C avec un ressenti de 2C et des vents de 20 km du s.-o. avec des rafales à 53 km/h. On s’était dit que lors du GDPL, il pourrait y avoir toutes sortes de températures et qu’il fallait être prêt. Je serais malheureusement surpris de revoir température d’aujourd’hui à la mi-juin mais j’apporterai ma tuque!

En fait, je me trouvais un peu douillet quand j’ai mis ma tuque sous mon casque ce matin. Après quelques minutes à rouler, j’étais plutôt content de mon choix et quand j’ai vu que Dominique avait fait la même chose, j’ai eu un petit sourire intérieur. Parlant de sourire, comment qualifier ceux-ci après 20 kilomètres de route?

Aurons-nous des sourires plus chaleureux plus tard cette saison?

Depuis toutes mes années de cyclisme, il me semble que c’est toujours plus épuisant de rouler contre le vent que c’est relaxant de rouler avec le vent dans le dos. Sauf que j’ai maintenant une nouvelle arme, un vélo à assistance électrique…qui fonctionne très bien. Si je peine encore souvent à coller la roue de Dominique avec son nouveau vélo (sans assistance électrique), je roule maintenant avec une aisance insoupçonnée, en montant, contre le vent! Ce qui fait qu’un peu plus de 51 km après mon départ, je suis arrivé chez moi…et j’aurais pu rouler encore!

Les doutes du début vacillent. Reste à voir comment je réagirai dans des sorties plus longues mais ça se présente plutôt bien.

Maintenant une douche chaude, ça presse!

_____________________

Pour contribuer à nous faire dépasser nos objectifs:

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je vous enverrai mes remerciements chaleureux et vous recevrez aussi un reçu pour vos impôts de l’an prochain.

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Laisser un commentaire

Rouler face aux autres

Ça n’arrive pratiquement jamais. Ni dans des événements-vélo à l’extérieur, ni dans des séances de spinning, à moins d’en être l’animateur, ce qui n’est pas mon cas. J’avais participé à plusieurs spinnothons dans la passé mais comme participants, jamais comme un membre de l’équipe des Épicuriennes. Je n’avais jamais roulé FACE à des gens.

Un spinnothon, c’est un spinning de deux heures, souvent pour soutenir une cause ou un événement, dans ce cas le Grand défi Pierre Lavoie. Déjà une session d’une heure est un exercice exigeant alors deux…ouf, ouf, ouf. Dans le passé, quand j’étais dans le grand groupe, surtout pendant la deuxième heure, j’avoue avoir ajusté mon vélo pour que ce soit plus facile. Dans le grand groupe, personne ne te regarde. Être en avant, c’est être à la vue de tous. Sûrement à tort, je me suis mis une petite pression de bien performer. Même si, avouons le bien humblement, personne, à part moi, ne s’intéressait à ma performance.

Ce que je voyais
Une partie du groupe en avant

On a tous travaillé très fort avec un grand sourire et beaucoup de sueur. Cette très belle soirée nous a permis d’amasser une somme de plus de 5 000$ qui sera éventuellement versée à l’école Sainte-Bernadette-Soubirous en soutien à un projet pour encourager de bonnes habitudes de vie.

Grand merci à toutes ces personnes qui nous ont permis d’atteindre cet objectif!!!

Toutes les photos de cette chronique ont été produites par M. Pierre Desrochers

______

Pour contribuer à nous faire dépasser nos objectifs:

Grand défi Pierre Lavoie

Défi cyclo-myélome

Et oui, je vous enverrai mes remerciements chaleureux et vous recevrez aussi un reçu pour vos impôts de l’an prochain.

Publié dans Articles Le pépère à vélo | Un commentaire